« THE FATHER » de F. ZELLER : Un parti-pris cinématographique qui plonge le spectateur dans la désorientation d’Alzheimer.

Voir “The father”, c’est passer un moment au coeur de la maladie et sans nul doute gagner en empathie.

Un film très touchant qui nous déstabilise en nous invitant à la place du père, dans un intérieur d’appartement dont on ne sait plus vraiment si c’est le sien ou celui de sa fille, mais aussi à l’intérieur d’un cerveau dont les certitudes sont de plus en plus chancelantes, se raccrochant à sa montre, comme une illusion de maîtriser encore le temps. . . .

Le tour de force du réalisateur est de nous faire éprouver ce que vivent les personnes souffrant d’Alzheimer en désorientant le spectateur, nous amenant à douter avec ce père de la réalité des personnes qu’il croise, ne reconnaissant parfois plus sa propre fille ou son environnement.

Aux côtés de sa fille, confrontée à la maladie, le spectateur vit la détresse de la lente perte d’un proche, appelée parfois “deuil blanc”.

Le film est servi par une belle écriture et surtout une interprétation remarquable, Anthony Hopkins et Olivia Colman pour les rôles principaux. A. Hopkins est magistral dans ce personnage. . !

Pour lire la critique du film :

https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/05/26/ubu-a-stepanakert-corps-etranger-a-tokyo-enfant-au-tibet-notre-selection-cinema_6081449_3246.html

 

« THE FATHER »  Film franco-britannique de Florian Zeller. Avec Anthony Hopkins, Olivia Colman… (1 h 37)