EXTRAIT : « La justice restaurative n’est pas un outil de lutte contre la récidive mais elle permet aux auteurs d’échanger, de se restaurer et de se réparer. Comme l’indique le titre du film, lorsque ces personnes songent ou s’apprêtent à commettre de nouvelles infractions, elles peuvent revoir les visages des victimes avec lesquelles elles ont parlé, et cela peut les dissuader de passer à l’acte, ou les amener à commettre des infractions moins graves que celles qu’ils avaient commises jusqu’alors. La plupart d’entre eux disent qu’ils ont gagné en confiance et que ces mesures les ont aidés dans leur processus d’insertion. Après, ça n’appartient qu’à eux. » (JEANNE HERRY).
A réécouter sur le site de FRANCE INTER :
(Durée : 9 mn)
RESUME DU FILM : « Depuis 2014, en France, la Justice restaurative propose à des victimes et auteurs d’infractions de dialoguer dans des dispositifs sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles. Ils s’appellent Judith, Fanny, Michel, Nassim, Issa, Thomas, Grégoire, Nawelle, Sabine, Chloé. Ils vont s’engager dans un processus où se mêleront colère et espoir, mots et silences, et à l’issue duquel naîtra, peut-être la réparation ».