Entretien avec N. PHILIBERT / AFCAE (Association Française des Cinémas Art et Essai).
EXTRAIT : « L’Adamant a su rester un lieu vivant et attractif, aussi bien pour les patients que pour les soignants, parce qu’il est continuellement en prise avec l’extĂ©rieur, qu’il s’intĂ©resse Ă tout ce qui se passe ailleurs, accueille toutes sortes d’intervenants – notre tournage en est un exemple – mais Ă©galement parce qu’il s’efforce de faire un travail sur lui-mĂŞme, dans le droit fil de la « psychothĂ©rapie institutionnelle », ce courant de pensĂ©e au nom un peu barbare qui prescrit que pour soigner – et pour que le dĂ©sir reste vivant – il faut soigner l’institution, lutter sans relâche contre tout ce qui la menace : la rĂ©pĂ©tition, la hiĂ©rarchie, l’excès de verticalitĂ©, l’inertie, la bureaucratie…. » (N. PHILIBERT)
Pour son documentaire « Sur l’Adamant », le rĂ©alisateur Nicolas Philibert s’est rendu dans un centre de jour, atypique, soignant des patients atteints de troubles psychiques, situĂ© sur une pĂ©niche Ă Paris. Le cinĂ©aste rĂ©compensĂ© par l’Ours d’or Ă la Berlinale est l’invitĂ© de l’Heure Bleue. (FRANCE INTER)
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-heure-bleue/l-heure-bleue-du-mardi-18-avril-2023-7655512 (Durée : 53 mn)
« Dans son documentaire Sur l’Adamant, Nicolas Philibert ne montre pas uniquement ce qu’il se passe Ă bord de ce bateau, mais aussi le parcours de ceux qui y viennent. Des cheminements de personnes qui viennent y chercher de l’écoute et de la tranquillitĂ©. « Ils peuvent venir simplement prendre un cafĂ© dans une ambiance bienveillante, Ă l’écoute, mais ce n’est pas une usine, on peut venir simplement pour ĂŞtre avec les autres, pour tenter de sortir de sa bulle. Ils viennent lĂ parce qu’ils sont considĂ©rĂ©s comme des personnes et pas seulement comme des malades. L’Adamant aide chacun, c’est du sur-mesure. » (N. PHILIBERT / FRANCE INTER/ L’HEURE BLEUE)
FRANCE CULTURE / BIENVENUE AU CLUBÂ : ENTRETIEN AVEC N. PHILIBERTÂ