FRANCE INTER / INTERCEPTION « Déni de grossesse : sortir du tabou »
Le 1er Décembre 2024
- Cécile Bidault, Journaliste à Radio France.
- Sophie Marinopoulos, Psychologue clinicienne et psychanalyste.
- Israël Nisand, Professeur de gynécologie obstétrique et Directeur Médical et Universitaire de l’Hôpital Américain de Paris.
- Roland Coutanceau, Médecin psychiatre, expert auprès des tribunaux.
« C’est une parole rare qu’Interception a choisi de vous faire entendre. La parole de femmes qui ont découvert à six mois, huit mois ou même au moment de l’accouchement qu’elles étaient enceintes. Ce phénomène a un nom : le déni de grossesse. » (France Inter)
« Selon les spécialistes de ce phénomène, quand une femme fait un déni de grossesse, elle ne cache pas sa maternité, elle l’ignore, elle n’en n’a pas conscience, son discernement est altéré. Et le cerveau peut même faire disparaitre tous les signes physiques d’une grossesse. »
FRANCE INTER / INTERCEPTION : « Une femme qui fait un déni de grossesse peut avoir ses règles », explique Israël Nisand, professeur de gynécologie-obstétrique, « même une femme maigre peut avoir un bébé de trois kilos dans son ventre. Le cerveau, qui contrôle tout, tend les muscles grands droits, et fait comme un mur antérieur. Au lieu de se développer vers l’avant, l’utérus se développe vers le haut, comme s’il était debout dans le ventre. Il ne pourra se pencher en avant que lorsque la femme se saura enceinte. Il faut le voir pour le croire, mais le ventre peut pousser en quelques heures. Ca montre la puissance de l’inconscient ».
Pour réécouter cette émission voici le lien :
Un reportage de Cécile Bidault, prise de son Thomas Robine et Johanna Gabric.
(Durée : 46 mn).